Chely Torito - Danseuse Choregraphe de Flamenco
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Prémices d’une Passion et naissance d’une vocation

Danseuse et chorégraphe, Chely «La Torito», surnommée ainsi en raison de sa manière de danser spontanée, remplie de fougue et d’instinct, pratique la danse depuis l’enfance.

Chely Torito - danseuse chorégraphe flamencoElle commence la  danse classique à l’âge de 6 ans chez Michelle Lucibello à Nîmes. Quatre ans plus tard c’est un véritable coup de foudre lors d’une «juerga» gitane à laquelle elle assiste en pleine féria de Nîmes qui va changer le cours de sa vie et va la pousser dans le monde du Flamenco.

Frappée de plein fouet par tant d’expressivité du chant flamenco auquel les corps et les visages répondent avec  la guitare, les «palmas» et les «tapés de pieds», elle passe ses premières années à «observer»cette magie qui s’opère entre chanteurs, musiciens et danseurs qui laissent éclater  leurs émotions et lui transmettent cette façon «instinctive» et «primaire» de s’exprimer qu’elle garde encore aujourd’hui précieusement en elle dans sa manière de danser.

En autodidacte elle s'enivre de flamenco, elle vit flamenco, elle respire flamenco et pour le comprendre elle «écoute»et «réécoute» à longueur de journée,  Camaron de la Isla, «Lole y Manuel», Fernanda y Bernarda de Utrera et Pedro Bacan et le compas de Lebrija, regarde et reregarde des videos de Concha Vargas, Angelita Vargas etc...

Pas de professeur pour la diriger et lui apprendre la technique...juste un tempérament passionné avec  une très grosse envie d’apprendre, de comprendre les codes, la technique du chant et de la danse flamenco et ce sont des milliers d’heures à répéter les «letras», les gestes, les pas et tout  ce qu’elle a pu  observer et écouter.

Sa passion pour le flamenco est animée par ce qu’elle « observe » dans les «juergas» ou dans les spectacles : le « cante » qui touche au coeur, cette dignité qui émane de la liberté du langage du corps, le « duende » habité de la guitare ; cette osmose du triptyque cante, guitarra, baile qui révèlent l’ âme, toute la profondeur et la sincérité des sentiments, sans calculs, sans artifices.

C’est l’époque à Nîmes des premiers concours de  flamenco avec les juergas qui s’improvisent après les spectacles à l’odéon ou à «duende y solera» bodega mythique de l’époque...


De masters classes en masters classes

Ce n’est que quelques années plus tard qu’elle aura la chance de prendre son premier cours de flamenco lors d’une master classe avec son premier maestro Jose Galvan; avec lui elle apprend que le flamenco a comme pour le classique une technique précise de placer son corps, ses bras, ses jambes dans le sol, ses pieds pour pouvoir taper. Elle décide alors de partir en Espagne, à Jerez de La Frontera pour se former de master classes en master classes auprès des plus grands et à Seville, Malaga ou encore Mont de Marsan avec les plus grands maîtres du  flamenco (Jose Galvan, Israël Galvan, Farruquita, Concha Vargas, Juana Amaya, Maria del Mar Moreno, Manolo Marin,  Javier Latorre etc…).


Torito « petit taureau »

Ce n’est encore qu’une enfant lorsqu’on la surnomme Torito, « petit toro »,en raison de sa manière de danser spontanée, instinctive et remplie de « fougue » .Ce qualificatif ne la quittera plus et révèle son enfance flamenca durant laquelle elle s’enivre de flamenco dans les « juergas » du mundillo flamenco.

Le public nîmois se souvient encore de l’interprétation de son « alegria » époustouflante crée spécialement pour son fils et les 20 ans du festival de flamenco à Nîmes.  Comme un «toro» qui arrive de manière déferlante dans l’arène, c’est ainsi qu’est apparue  notre danseuse flamenca sur la scène de l’Odéon.
Chely frappe le public par son style éblouissant, saisissant mélange de force et d’élégance, mêlant rage et grâce, d’une esthétique et d’une énergie époustouflante.

C’est cette personnalité passionnée qui séduit le public et séduira d’ailleurs Pepe de Nieve directeur artistique et metteur en scène de la Compagnie Amapola qui  la choisit pour incarner « Carmen, la femme démon, fatale légendaire » dans son œuvre « 4 Estampas de Mujeres, FlamencAs ».

Son parcours autodidacte atypique rend sa danse unique et caractéristique et nous offre plusieurs facettes de sa personnalité...Malicieuse et extravertie dans ses alegrias, pudique por solea, puissante et volcanique  por siguiriya....Pleine de sensualité, d'instinct et dotée une élégance et d’une grâce qui révèlent ses années de classique, sa danse est à son image, passionnée, esthète, féminine et sensible, mélange de force et de douceur qui révèle  le tempérament ce ces filles du sud, au caractère méditerranéen, sans faux semblant d’une sincérité débordante.

Généreuse, sa volonté est de  communiquer le plus sincère et le meilleur  au public, être elle-même sur scène comme dans la vie, et offrir sans réserve au public, néophyte ou amateur toute sa ferveur et le respect qu’elle a pour le flamenco.

Etre flamenco est pour elle, être libre de s’exprimer tel qu’on est, sans chercher à plaire, avec son cœur, sa propre poésie. Pour atteindre cette liberté d’expression, ses années de classique lui ont appris  rigueur, volonté, opiniâtreté, qualités qu’elle sait depuis son plus jeune âge nécessaires pour servir l’art.


Danseuse - Chorégraphe

Dés l’age de 17 ans, elle intègre le groupe  de l'emblématique chanteur andalou Pepe Linares et l’accompagne pendant plus d’une décennie
à travers la France et l’Europe dans de prestigieux festivals.

Remarquée lors du festival des jeunes espoirs de  la danse flamenca organisé par Pepe De Nieve à Béziers elle est sollicitée par de nombreuses compagnies (cie Amapola, Cia El Taranto etc...),qui l’invitent dés lors et encore aujourd’hui à  participer à de nombreux festivals nationaux comme Mont de Marsan ou internationaux et multiplie les représentations artistiques aux quatre coins du monde (Bastia, Bodrum en Turquie, Suisse, Italie, Tunisie, et plus récemment Singapour, pour les alliances francaises avec le groupe Bienvenido Combo pour représenter la culture flamenca nîmoise…).

En 2006,  Juan Antonio Perez, ancien premier danseur de la maestra  La Lupi, la remarque et lui propose d’intégrer sa Compania Azabache de Malaga pour le spectacle «CABALES».Elle  part ainsi en tournée à travers l’Andalousie, avec 8 autres danseuses et des artistes hors pairs comme les musiciens de la Casta Huarochiri et Rafael de Utrera…

Danseuse soliste, elle est aussi chorégraphe depuis une dizaine d’année pour des projets artistiques  avec des associations de danseurs amateurs, des écoles, des lycées, avec les enfants et adolescents.Depuis 2008, le Théâtre de Nîmes lui confie les «ateliers flamencos» en marge du festival flamenco et en parallèle de la programmation des spectacles «jeune public» flamenco comme «la pasion segun se mire» d’Andres Marin ou «Majaretas»en 2011.