MIDI LIBRE : EDITION DU 12 JANVIER
2011
NIMES : QUAND LE FESTIVAL FLAMENCO S'EXPORTE DANS LES ECOLES
Festival : Leurs premiers pas sur la planète flamenca
Une Andalouse est perchée sur un poste de télévision
hors norme. Un acrobate, tête renversée, se maintient à une corde sans bouger et
un couple aux tenues loufoques débarque sur scène... Immédiatement, la salle
déborde de mille fous rires, les chuchotements fusent : « Tu crois qu'il est tout nu ? » « Je ne comprends rien à
ce qu'ils disent. » « T'as vu sa tête ? »
Majaretas,
création spécialement imaginée pour le jeune public, a lancé lundi le Festival
flamenco. Ce rituel, celui de débuter le rendez-vous de janvier en accueillant
les enfants avant tous les autres spectateurs, date de 2008, mais le cap n'est
pas tous les jours aisé à suivre. Sur la planète flamenca, il n'existe pas deux
Silvia Marin, cette danseuse enthousiaste installée à Madrid et qui consacre sa
carrière aux enfants. Ici, elle est intervenue à deux reprises en quatre ans.
« En France, il n'y a pas de compagnie
dans cette dynamique-là. Et ce n'est pas, même en Espagne,
de facile trouver un spectacle adapté aux 5-6 ans, récréatif, de
qualité et qui ne soit béatifiant. Un bon spectacle pour enfant doit pouvoir
être regardé avec plaisir par un adulte », estime François
Noël, directeur du théâtre.
Le flamenco est-il
accessible dès le plus jeune âge ? Et si oui, comment initier les enfants ? Leur
montrer que l'affaire ne se résume pas qu'aux castagnettes, qu'elle se conjugue
souvent au masculin ? Nîmes a trouvé, en partie, une solution avec des
initiatives qui exportent le festival dans les écoles, grâce aux danseuses
telles que Kathia Pozza ou Chely la Torito. Avec des résultats souvent
étonnants. « Il se passe de très
belles surprises avec les CP des écoles Paul-Langevin et Georges-Bruguier. Nous
créons une juerga gitana où chaque enfant est tour à tour danseur, palmero
et percussionniste » témoigne Chely la Torito.
Autre ambassadrice locale du flamenco, Corinne Savy-Freyssinet, dans une
démarche plus musicale, anime des ateliers au collège D'Alzon. Là,
les adolescents apprennent les
rythmes, les différents genres de
chant.
L'ambition, sensibiliser les esprits de manière
surprenante, ludique, amusante même, et rendre accessible une culture, le
flamenco, présente dans l'identité nîmoise. En la matière, c'est encore Jose
Galvan, maestro du flamenco, qui en parle le mieux. Le Sévillan, qui n'a plus
rien à prouver, danse désormais comme par devoir de mémoire. En 2009, il avait
avoué juste avant d'entrer en scène : « Dans le flamenco plus qu'ailleurs, le travail de
transmission est important, car il ne suffit pas d'écouter un disque pour
l'aimer. Il faut avant tout le vivre avec les autres. Le flamenco, c'est le partage.
»
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EXTRAIT MIDILIBRE 15 SEPTEMBRE 2010 CHELY LA TORITO à L'IMPERATOR
NIMES TAPAS

Dominici, un rugbyman au comptoir de l'Impé L'ancien
international de rugby Christophe Dominici débarque à Nîmes pour la feria. Il
vient présenter "So bacco", une boisson pétillante et aromatisée
(goyave/cranberry ou litchi/gingembre ), durant deux jours, jeudi et vendredi, à
l'Imperator. C'est aussi à l'Impé que "notre" international Claude Viallat
participe ce soir aux vernissages des expositions "Des femmes et des vins" et de
ses sérigraphies sur tissu. A 19 heures.
Un
nouveau fief pour l'Aficion vomitoire 105 Après deux années passées au sein de
la bodega à tendance sévillane La Macarena, le club taurin l'Aficion vomitoire
105 va inaugurer à l'occasion de cette feria son nouveau fief, baptisé le "11",
et situé 11, rue Emile-Jamais, une bodega sur plusieurs étages, avec patio et
terrasse... sur les toits. Stetka, l'invité des Pablo-Romero Juste en face de
l'Aficion vomitoire 105, au 12çç, rue Emile-Jamais, la célèbre bodega du club
Pablo-Romero débute aussi sa feria ce mercredi soir, à partir de 19 heures avec
le vernissage de l'exposition du peintre Jean-Marc Stetka. Castella, solidaire
sur tous les fronts Après son seul contre six en faveur des enfants d'Haïti,
Sébastien Castella a accepté de parrainer - grâce à Jean-Marie Bourret - pour
l'année 2011 l'association Ernesto et les enfants de Bolivie. Vendredi, le
torero sera à 19 h 30 dans les salons de l'hôtel Atria pour soutenir les
responsables de cette association. Ce soir-là, seront présentées les oeuvres que
des artistes nîmois ont offertes pour les mettre en jeu dans une tombola. Le
tout pour financer l'action des Nîmois envers les enfants boliviens.
Manzanares
maintenu pour le moment Forfait samedi à Arles après s'être blessé à la main, le
torero Jose Maria Manzanares devrait bien être présent à Nîmes vendredi
prochain. Il a annoncé sa réapparition dans l'arène pour la feria de Nîmes. Son
apoderado confirme. Pour l'heure, la direction des arènes maintient donc le
cartel mais dit avoir déjà réfléchi à une solution si un forfait de dernière
minute devait se produire.
Trois
sculpteurs et un peintre au Cheval blanc Le Cheval blanc est passé en mode feria
depuis lundi puisqu'il accueille déjà les oeuvres de trois sculpteurs, Poyatos,
Carlier et Amiel, qui s'inspirent de l'univers taurin, et le peintre Roman. Le
vernissage a lieu ce soir à partir de 19 heures. Une rencontre avec les artistes
aura également lieu pendant le week-end de la feria.
La
feria flamenca de La Torito La Nîmoise Chely la Torito (photo) , danseuse
flamenco, se pose dans les jardins de l'Impé durant cette feria pour animer des
« tardes flamenkas » et « las noches flamenkas » . A partir de jeudi et jusqu'à
dimanche.
FERIA DES VENDANGES
2010
Ils étaient nombreux, artistes peintres, conteurs,
poètes, metteurs en scène, mundillo del Flamenco y de los Toros à partager,
échanger sur leur art...
Souvenirs d'une Feria à
l'Impé rîche en rencontres humaines, quand le flamenco s'ouvre à l'autre, se
tourne vers des horizons divers et variés...
Moment rare et magique
capté par l'objectif ....quand le mundillo flamenco accompagne le
Torero....
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MIDILIBRE EDITION DU 15 AOUT 2010 : MISA FLAMENCA BEZIERS
Un gospel andalou, en quelque sorte
La misa flamenca fait partie
de ces rendez-vous qui donnent une teinte très ibérique à la Feria de Béziers.
Il faut dire que la communauté originaire d'outre-Pyrénées est très importante
dans la cité de Riquet, ville bilingue (trilingue même, en comptant
l'occitan).
La misa flamenca est une manifestation artistique et religieuse
(« deux notions très imbriquées en Espagne », rappelle José Guillen, le Monsieur
flamenco de la Feria). Elle fait véritablement partie des fêtes espagnoles,
notamment lors des deux temps forts : la semaine sainte et la romeria du rocio,
à Séville. « C'est en quelque sorte le gospel andalou », ajoute José
Guillen.
Cette année, l'association la Marisma est à l'initiative d'une
romeria, c'est-à-dire une procession sévillane : une vierge sortie de la
cathédrale a été nettoyée, décorée... Elle sera portée depuis
la place du Marché-aux-Bois (place du 11-Novembre, départ à 11 h) jusqu'à la
cathédrale, avec des stations, notamment à l'hôtel du Lac, rue du 4-Septembre,
où un chanteur interprétera des "saetas" depuis un balcon, dans la tradition
andalouse.
Autre nouveauté : cette année, la procession entrera par la grande
porte de la cathédrale et une sévillane à la vierge accompagnera la sainte
jusqu'au choeur de la cathédrale, avant que commence la messe elle-même.
Celle-ci sera donc chantée par trois choristes, Marine Garcia, Luz Carranza et
Chely Torito, le chanteur Mariano Zamora, venu de Toulouse,
accompagnés du guitariste perpignanais José Navarro. Tous sont membres de la
compagnie Amapola, bien connue à Béziers.(...)
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MIDILIBRE Montpellier : Extrait de l'Édition du mercredi 14 juillet 2010
LES PIEDS EN
ÉVENTAIL
L'été très flamenco de La Torito Des
vacances pour Chely ? Pas encore ! L'été est même plutôt chargé pour la danseuse
de flamenco nîmoise surnommée La Torito. Après être passé de l'un à l'autre des
villages gardois, La Torito a fait le grand écart le week-end dernier pour
traverser la France et participer au festival de flamenco de Mont-de-Marsan.
Elle est intervenue dans le spectacle Ligero de equipage, un hommage au
poète sévillan Antonio Machado sous la direction artistique de Pepe de Nieves.
Prochain rendez-vous ? Dès aujourd'hui, avec Cristina Serrano, une autre
Nîmoise, où elle ira de scène en scène aux Saintes-Maries- de-la-Mer. Pour
suivre Chely cet été, c'est comment dire ? Très flamenco !
http://www.midilibre.com/articles/2010/07/14/MONTPELLIER-LES-PIEDS-EN-EVENTAIL-1307772.php5
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SPECTACLE
FLAMENCO 19 JUILLET
2010
FESTIVAL FIESTA
PAMIERS(ARIEGE)
CHELY "LA
TORITO" dans le spectacle : "FLAMENKISSIMAS"

Pour Fiesta Pamiers
2010, la jeune danseuse Nîmoise retrouve ses compañeros et compañeras flamencas
dans un spectacle flamenco sensuel dans lequel la Femme flamenca est
sublimée...
Ce
spectacle met en relief la danse féminine dans le flamenco ;
trois talentueuses « bailaoras », toutes différentes
dans leur expression artistique du « baile » vont donner
vie au charme, à l’élégance, à la
beauté, à la « gracia y salero », qui sont
les composantes indispensables, associées à la technique
personnelle, de la chorégraphie flamenca. Les principaux styles
du répertoire seront interprétés par le groupe
d’artistes, complété par le guitariste- compositeur
Gregorio Sànchez, le percussionniste Thierry Aubry, et Clara
Tudela, la seule voix féminine du chant flamenco en France.
Les artistes :
Danse : Chely
TORITO / Karine MELLADO / Cristina SERRANO - Chant : Clara TUDELA -
Guitare : Gregorio IBOR SANCHEZ - Percussions : Thierry AUBRY
"Lundi 19
juillet : "FLAMENKISSIMA" avec à la danse l'impétueuse CHELY TORITO et au chant
la lumineuse CLARA TUDELA, toutes deux trés remarquées lors du dernier festival
de Nîmes"
(source http://pasionflamenca.musicblog.fr/1371151/Festival-Fiesta-a-Pamiers-pres-de-Toulouse-du-16-au-19-juillet-2010/)
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Midi libre, 2 fevrier 2010
L'effet flamenco en classe d'intégration
(RAPPEL : Dans le cadre du Festival flamenco, des initiations sont menées dans des écoles)
Les mains en
l'air , les mouvements de pieds, le geste de l'éventail, le
déhanchement, et surtout les cris, les « olé grappa
! », Dilan, Mousshine, Natacha et cinq autres écoliers
commencent à maîtriser. Avant les vacances de Noël,
la plupart n'avaient jamais entendu parler de flamenco.
À l'école Jean-Moulin du
Chemin-bas d'Avignon, ces huit enfants sont scolarisés en Clis
(classe d'intégration scolaire). Âgés de 9 à
12 ans, ils mettent leurs difficultés scolaires aux oubliettes
le temps d'une buleria. « Ça, c'est quand on danse la joie
», lâche Joséphine. Céline Torrito, alias
Chelly (le surnom trouvé par Pepe Linares), anime ces sessions
d'initiation au flamenco dans les écoles. Elle intervient, en
parallèle du Festival flamenco de Nîmes - qui a permis aux
enfants d'assister au spectacle Con pasaporte flamenco -, dans quatre
écoles de la ville. « Ici, tous les lundis, il se passe
quelque chose de phénoménal », déclare
l'intervenante , en tenue andalouse.
Malgré quelques réticences au
départ, surtout de la part des garçons qui ne
s'imaginaient pas danser, le flamenco a séduit. Léo,
Lorenzo, Tarek, Mousshine et Dilan prennent « la postura »,
comme ils disent, et se concentrent durant la chorégraphie. Ils
terminent « crevés » mais fiers comme des danseurs
de flamenco. Plus fatiguant que le football ? « Presque !
»« En tout cas, il y a des valeurs communes, reprend
Céline Torrito. Lorsque les uns dansent, on encourage les
autres. Le flamenco, c'est la danse en commun, le partage, le sentiment
d'équipe et de solidarité. » L'institutrice
spécialisée Delphine Masse intervient parfois pour
encourager les plus timides. Elle observe les enfants évoluer
dans la classe. Ils reprennent confiance, se dévoilent et
s'enthousiasment dans les « olé ! ». Seuls dans la
classe, ils sont les artistes d'un jour. Et peut-être un peu
plus... L'institutrice pense s'inspirer du projet pour le spectacle de
fin d'année.
A.B.
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